Un laboratoire au début du XXème siècle

 Au début du XXème siècle, le matériel des laboratoires n’était pas aussi évolué qu’aujourd’hui. A cette époque, l’observation de coupes au microscope a pris une place importante dans la recherche. L’utilisation des microscopes a permis l’observation des tissus plus en détails, posant ainsi les bases de l’histologie nécessaire à l’étude d’un corps, chez un malade aussi bien que lors d’une autopsie.

 

           En France, Alphonse Bertillon établit les bases de la police scientifique avec ses fichiers anthropométriques réunissant de nombreuses mesures : taille de la personne, longueur des bras, des jambes, des oreilles, largeur de la tête, des doigts... On appelle ce procédé d'identification le bertillonage ; il fut utilisé jusqu'aux années 1970. Alphonse Bertillon a fait naître une nouvelle discipline : la criminalistique, qui correspond à l'ensemble des principes scientifiques et techniques appliqués à l'investigation criminelle.

 

fichier anthropométrique

Une fiche anthropométrique

 

           Le sang a également été utilisé dans les enquêtes policiaires : grâce aux découvertes du biologiste allemand Karl Landsteiner (1868-1943), on sait dès le début du XXème siècle qu'il existe trois grands groupes sanguins : A, B et O. Ces groupes ont beaucoup aidé la police, même s'ils étaient insuffisants pour identifier quelqu'un avec précision. Toutefois, l'analyse du groupe sanguin est plus rapide et moins coûteuse que celle de l'ADN, ils permettent de gagner du temps en éliminant certains suspects. 

 

           Jusqu’à la fin du XXème siècle, il n’existait que des techniques peu fiables pour essayer de résoudre des affaires. Les laboratoires étaient moins bien équipés qu’aujourd’hui, de même que les connaissances scientifiques n'étaient pas si étendues. Les progrès techniques ont permis une meilleure étude des indices relevés ; un plus grand nombre d’enquêtes ont ainsi été résolues.

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