Une enquête commence malheureusement souvent par la découverte d'une scène de crime. Les scènes sont variées, mais la procédure d'analyse est la même.
Après la découverte d'une scène de crime, la scène est dite « gelée » : seule la police scientifique est autorisée à entrer dans le périmètre défini par des rubans de signalisation jaunes.
Le technicien est chargé de photographier les indices présents sur la scène de crime. Il dispose préalablement des cavaliers jaunes numérotés à côté de ces indices pour les répertorier. Il prend ensuite des mesures et présente ses observations dans un compte-rendu complet.
Le technicien peut utiliser une polilight afin de distinguer ce que l'on ne peut pas voir à l’œil nu grâce aux différentes longueurs d'ondes. En effet, l’émission d'une longueur d'onde et le port de lunettes de la couleur complémentaire à cette longueur d'onde permettent de faire apparaître certains indices en fluorescence (ex : empreinte latente).
On utilise le plus souvent une pince a épiler pour prélever des indices tels que les fibres et les douilles, ou des gants pour les couteaux ou pistolets susceptibles d'avoir été utilisés. Pour les prélèvement liquides comme les taches de sang, de salive etc, on utilisera un coton-tige.
Pour prélever les empreintes, on met de la poudre sur l'empreinte ; celle-ci se colle sur les sécrétions de la peau (la sueur par exemple) et révèle ainsi l'empreinte. Il ne reste plus qu'à la récupérer à l'aide d'un ruban adhésif.
Après avoir prélevé tous les indices, ceux-ci sont insérés dans des tubes refermables ou dans des poches plastiques avec un code pour les identifier, puis scellés. Enfin, ils sont envoyés au laboratoire de la police scientifique afin d'être analysés. Les indices sont gardés 6 mois après le jugement.
Prélèvement d'une pièce à conviction sur une scène de crime
De nos jours, les outils destinés à la recherche d'indices deviennent de plus en plus performants. Ainsi, l'utilisation d'un radar permet de découvrir des objets cachés, commes des armes, de la drogue ou des billets dans des doubles parois, ou même des corps enfouis sous la terre jusqu'à une profondeur de plus de 3m.