Aujourd'hui, un laboratoire de la police scientifique est constitué de plusieurs sections avec des ingénieurs spécialisés y travaillant.
Il existe 8 sections.
La section 1 est celle des experts en balistique, étude des armes à feu et des munitions. Ils cherchent à relever des numéros de série pour retrouver le propriétaire d'une arme impliquée dans un délit ou un crime, ils analysent les balles récupérées sur une scène de crime et les comparent à celles inscrites dans leur base de données appelée CIBLE.
La 2ème salle est celle des empreintes digitales. Les scientifiques analysent ces empreintes et les comparent à celles du suspect ou du fichier (FAED) ils peuvent aussi les relever sur des matériaux récupérés tels que du papier ou du verre. Ils ont aussi la fonction de vérifier l'authenticité de documents lors d'une affaire de faux papiers ou de faux billets.
La 3ème section est destinée à l'étude des empreintes biologiques, tel que l'ADN
On peut comparer la séquence d'ADN à celle d'un suspect ou à toutes les personnes fichées dans le FNAEG, fichier national automatisé des empreintes génétiques. On peut trouver des traces d'ADN partout, dans la salive, un fragment de peau sous des ongles de la victime ou dans les traces de sang.
La salle 4 est celle des produits illicites, comme la drogue. Ces experts décèlent toute trace de drogue sur de nombreux objets : billets de banque, coffres de voitures... Ils savent remonter jusqu'à la source de fabrication, dans laquelle un produit chimique est utilisé pour transformer un produit d'origine en drogue. C'est ce produit chimique qui est détecté et qui permet de savoir d'où vient la drogue et comment elle est arrivée jusqu'au consommateur. Cette analyse est répertoriée dans le fichier STUPS pour pouvoir effectuer toutes les comparaisons nécessaires en cas de saisie.
La 5ème section est la section toxicologique. Les experts vérifient si la personne a absorbé volontairement ou non une substance toxique. Cette analyse a lieu dans 3 cas : agression sexuelle, arrestation pour contrôle de la sécurité routière ou mort suspecte. Les traces de ces substances restent jusqu'à plusieurs heures dans l'organisme. Ces traces sont présentes dans le sang, les cheveux, l'urine ou des aliments que la victime a pu consommer. Les scientifiques analysent ces différentes parties.
La section 6 est celle des explosions ou incendies. Les experts cherchent des indices sur les lieux du crime pour savoir si la cause est accidentelle ou non, et cherchent à savoir d'où est parti l'incendie ou l'explosion. En cas d'explosion criminelle, ils peuvent par exemple reconstituer l'engin explosif et le comparer à ceux utilisés dans d'autres affaires pour essayer de trouver le coupable.
La 7ème section est celle utilisant la physique-chimie. Grâce à un microscope, ces experts analysent l'infiniment petit : de la terre trouvée sous les semelles de la victime pour savoir d'où elle provient, à la peinture laissée sur place pour identifier une voiture ayant servi à la fuite sur un lieu d'accident.
La dernière section est celle de la technologie. Les experts récupèreront des informations même effacées d'un téléphone, ils pourront accéder à la messagerie, pister une voiture avec GPS, copier une clé USB, améliorer les images de vidéo surveillance...
Ils sont responsables de ces nouveaux outils technologiques.